08.05.19 - À côté de sa fonction de coach, Martin Schär intervient également en tant qu’expert aux championnats du monde des métiers.
À côté de sa fonction de coach, Martin Schär intervient également en tant qu’expert aux championnats du monde des métiers. Dans son interview, il nous en dit plus sur les préparatifs ainsi que sur sa mission.
Qu’attendez-vous avec le plus d’impatience pour les WorldSkills ?
Les épreuves auxquelles les candidats devront faire face. En tant qu’experts, nous ne les connaissons pas encore. Nous pouvons tomber sur des éléments techniques russes ou occidentaux. Il y a toujours une petite tension. On se demande si tout va marcher et si on a pensé à tout. J’attends aussi avec impatience de rencontrer des experts des autres pays.
Vous êtes-vous préparé ?
J’ai un peu rafraîchi mes connaissances d’anglais. En outre, j’ai étudié des projets pilotes et des règlements. Par rapport au contenu de ces derniers, je vais expliquer à Christof ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. De plus, les WorldSkills mettent à disposition une plate-forme d’informations que je suis en train de lire.
Quelles tâches vous attendent ?
À Kazan, nous contrôlerons les projets pilotes au sein de l’équipe d’experts et apporteront des corrections éventuelles.
Je traduirai également les énoncés des épreuves sur place. Les candidats les reçoivent en effet dans leur langue maternelle, même si les manuels ne sont disponibles qu’en anglais.
Dans ma fonction d’expert, il m’appartiendra lors des WorldSkills d’évaluer les candidats. À chaque poste, un groupe de deux experts s’occupera de noter les candidats au fur et à mesure de leur passage.
Qu’est-ce qui vous motive ?
La collaboration avec des jeunes gens dynamiques me motive beaucoup. C’est une mission noble de pouvoir les encadrer sur cette voie.
À quoi ressemble un programme d’entraînement ?
Pour le moment, nous sommes en plein entraînement. Christof a déjà suivi plusieurs modules d’entraînement et les prochaines étapes qui l’attendent sont les domaines des installations électriques, de la climatisation et des systèmes de freinage. Et dès que nous connaîtrons le sponsor, nous pourrons commencer à approfondir nos connaissances propres à la marque. À la fin, il y aura encore un projet pilote de la compétition qui permettra de simuler le déroulement du concours.
L’entraînement est-il également fonction des besoins du participant ?
J’ai examiné les points forts de Christof et j’ai cherché à déterminer les aspects sur lesquels il doit encore s’exercer. En ce moment, Christof participe à un cours dans le domaine hydraulique au Centre de formation LMB Technik + Bildung de Weinfelden, où il peut résoudre des exercices supplémentaires dans le cadre des CIE. Ici, les responsables de la formation sont très motivés et se montrent très enthousiastes.
Quel est le plus beau moment que vous avez vécu jusqu’à présent ?
Il me vient à l’esprit les AustrianSkills. Ce sont les championnats d’Autriche des métiers auxquels Christof a pu participer en tant qu’invité. Lors de ceux-ci, nous avons vraiment appris à bien nous connaître. Les AustrianSkills ont été une expérience positive et une bonne entrée en matière pour l’entraînement.