21.10.21 - Pour la onzième fois déjà, AM Suisse a pris le pouls des membres au regard de la conjoncture économique dans le cadre de son enquête en ligne semestrielle « baromètre économique ».
La pandémie de coronavirus n’étant toujours pas terminée, des questions supplémentaires sur la réduction de l’horaire de travail, les licenciements et l’impact de la crise ont à nouveau été ajoutées. La majorité des entreprises de construction métallique et de technique agricole a bien tenu en cette période difficile. La hausse des prix et les retards dans les chaînes d’approvisionnement inquiètent toutefois les participants.
Metaltec Suisse
La plupart des entreprises de construction métallique qui ont pris part à l’enquête ont fait état de très peu de licenciements liés à la crise du coronavirus ces six derniers mois. Le nombre d’entreprises qui ont eu recours au chômage partiel était nettement inférieur en Suisse alémanique qu’en Suisse romande et au Tessin.
Au cours du semestre écoulé, la majorité des entreprises ont enregistré un résultat d’exploitation similaire à celui du même semestre de l’année précédente, et ce dans toutes les régions linguistiques. Les chiffres d’affaires et les revenus sont également restés au même niveau. À l’heure actuelle, les volumes de commandes suffisent pour deux à trois mois, voire, pour environ un quart des participants, pour plus longtemps. Pour les mois à venir, la plupart d’entre eux ne s’attendent pas à de grands changements en ce qui concerne l’évolution des affaires.
Les principales sources d’incertitudes sont la hausse constante des prix des matières premières et les retards dans les chaînes d’approvisionnement, causés par la disponibilité parfois réduite du matériel nécessaire et des pièces de sous-traitants. La crise du coronavirus se fait clairement ressentir dans ces domaines. Les participants à l’enquête ne s’attendent guère à ce que cette situation peu réjouissante change d’ici au printemps 2022.
Les effectifs sont restés constants dans la majorité des entreprises de construction métallique par rapport à l’année précédente et toutes les régions connaissent un manque de main-d’œuvre qualifiée. En outre, les places d’apprentissage vacantes n’ont pas toutes trouvé preneur.
Agrotec Suisse
Aucune des entreprises de la branche de la technique agricole ayant participé à l’enquête n’a été contrainte de licencier du personnel en raison de la pandémie. Environ 4 % des entreprises alémaniques et 14 % des entreprises romandes ont fait état de réductions de l’horaire de travail au cours des derniers mois.
Le chiffre d’affaires réalisé en atelier et dans la vente est globalement jugé satisfaisant/stable. Il convient de relever qu’environ un tiers des entreprises estime que le résultat est insatisfaisant dans le secteur des ventes. Quant au résultat d’exploitation et à l’état des stocks, la majorité des participants à l’enquête font état d’une situation similaire à celle de l’année précédente. Ils s’attendent également à ce que la situation reste stable en ce qui concerne l’évolution des affaires.
Les effectifs sont restés inchangés par rapport à l’année précédente dans la plupart des entreprises. Plus de la moitié des entreprises de technique agricole est confrontée à un manque de main-d’œuvre qualifiée.
Les perspectives économiques des deux branches restent incertaines. Elles dépendent de la durée et de l’ampleur des répercussions de la pandémie sur l’économie mondiale et le marché intérieur.