27.06.23 - Pascal Hofstetter, de Wildhaus (SG), mécanicien en machines agricoles de formation, a décroché la troisième place aux WorldSkills, organisés à Salzbourg du 24 au 26 novembre 2022.
Nous voulions savoir ce que cette réussite lui a apporté.
Quel souvenir gardes-tu de cette compétition internationale ?
Pascal Hofstetter :
Il y en a encore beaucoup. Par exemple, les moments précédant le début des épreuves avec l’incertitude quant aux tâches qui m’attendaient, puis le soulagement lorsque ça commençait enfin. Mais je n’oublierai pas non plus l’hommage aux vainqueurs : l’attente anxieuse, la tension croissante jusqu’à la proclamation des classements.
Quels ont été les effets de ta réussite sur ton évolution professionnelle ?
Le travail quotidien s’est poursuivi comme avant. Mais beaucoup de clients m’ont félicité, posé des questions. Ils ne pouvaient manifestement pas s’imaginer tout ce qui s’était passé aux WorldSkills. J’ai été très content des réactions et du fait que tant de gens y ont participé et se sont exprimés.
À quoi ressemble ta journée de travail aujourd’hui chez Gebr. Huser AG à Wildhaus ?
Là non plus, rien n’a changé. Nous sommes une entreprise de taille modeste et tous les employés sont polyvalents. Mais je constate que j’aborde les travaux différemment et plus efficacement qu’avant la compétition. Les préparatifs avec mon entraîneur Martin Schär m’ont apporté énormément – ils étaient en fait déjà une formation continue. Cela me sert beaucoup aussi actuellement pour ma formation de techno-diagnosticien.
Quels ont été les effets de ta réussite sur ton développement personnel ?
Pendant les préparatifs, j’ai dréduire considérablement mon activité de joueur et d’entraîneur de handball. J’ai repris après les WorldSkills, mais j’ai à nouveau dla restreindre un peu. La formation continue prend beaucoup de temps, même si je peux aujourd’hui me reposer tranquillement le dimanche soir.
Comment évalues-tu le rapport travail-bénéfice ?
Quand je vois à quel point j’en ai profité, je ne pense plus à tout le travail.
Peux-tu transmettre tes expériences à tes collègues ?
Oui, plus ou moins. J’ai pu m’entraîner à des tâches que nous ne rencontrons pas si souvent dans l’entreprise. Je ne peux que recommander mon expérience à tous, mais cela ne va pas sans une certaine dose d’ambition.
Quels autres objectifs, professionnels et privés, poursuis-tu ?
Tout d’abord, je dirais que c’est déjà un objectif de donner le meilleur de moi-même dans l’entreprise. Ensuite, je compte achever ma formation continue pour pouvoir, au printemps 2025, me qualifier de techno-diagnosticien en machines agricoles. Pour le reste, nous verrons.