Réunion des présidents de la branche 2021

La réunion via la plateforme de vidéoconférence Zoom du 19 mars 2021 a montré qu’une réunion virtuelle pouvait aussi être pragmatique. Comme toujours, elle s’est déroulée en deux langues et chaque participant a eu la possibilité de poser des questions et de s’exprimer sur les sujets abordés. Les responsables ont fait état de la situation au sein d’AM Suisse et des domaines d’Agrotec Suisse.

Bilan d’une année riche en rebondissements
Le président de l’Association professionnelle, Jörg Studer, a ouvert la réunion en passant en revue l’année 2020. « Nous avons beaucoup appris », a-t-il constaté en faisant référence aux nombreux changements et nouveautés que « l’année du coronavirus » a apportés : travailler en suivant un plan de protection, utiliser de nouveaux outils de communication, être en contact avec la clientèle mais sans rencontre physique, suivre l’assemblée de l’association professionnelle en streaming direct, etc. Le Centre de formation d’Aarberg a lui aussi eu sa part de défis à relever : formation, hébergement et restauration ont dû être constamment réadaptés en fonction des conditions du moment et des consignes données par le Conseil fédéral. Jörg Studer a conclu en adressant ses remerciements à tous les collaborateurs d’Agrotec Suisse, du Centre de formation, d’AM Suisse, à tous les collaborateurs de milice et à toutes les personnes qui se mobilisent pour le bien de la branche.

Peter Meier, président central d’AM Suisse, a pu constater avec joie que 2020 a été une bonne année pour l’association, malgré les circonstances difficiles. Les objectifs généraux ont pu être atteints, la situation financière est très satisfaisante, la révision des statuts a été achevée, le comité central a été complété par l’arrivée de Peter Joos, et la question de la succession de Christoph Andenmatten à la tête d’AM Suisse a été réglée avec l’arrivée de Bernhard von Mühlenen, le nouveau directeur. 

L’association se porte bien
Andreas Baumgartner, responsable du domaine Finances, a présenté les comptes d’Agrotec Suisse par secteur. En raison de la pandémie, les examens de la formation professionnelle et tous les examens partiels prévus n’ont pas eu lieu. En contrepartie, le secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation SEFRI a injecté des subventions supplémentaires pour la toute première session de l’examen professionnel des techno-diagnosticiens et la traduction des supports pédagogiques des maréchaux-ferrants. Les collaborateurs de milice ont vu leur charge de travail augmenter lors de l’examen professionnel et la compensation en a été d’autant plus élevée. Andreas Baumgartner a été heureux de constater que le contrôle systématique des coûts porte ses fruits et qu’Agrotec Suisse dispose de fondations solides, même après une année difficile. 

Modèle de partenariat homogène
Le nouveau directeur d’Agrotec Suisse, Thomas Teuscher, a présenté le modèle de partenariat révisé. Désormais, les membres du patronat et les partenaires de service sont assimilés et désignés comme partenaires. Les partenaires peuvent choisir la partie de l’association qui les intéresse le plus et se revendiquer d’elle. Les anciens partenaires de service et les membres du patronat bénéficient des mêmes offres de base. De plus, des partenariats individuels auront également lieu afin de répondre aux besoins et aux souhaits particuliers.

Révision des règlements des associations professionnelles
Le 6 novembre 2020, les délégués d’AM Suisse ont approuvé à l’unanimité les statuts révisés. En conséquence, les règlements d’Agrotec Suisse et de Metaltec Suisse ainsi que le règlement des finances et des cotisations d’AM Suisse ont été modifiés eux aussi. Les associations professionnelles étant désormais responsables de l’approbation des comptes et de l’attribution de la décharge, ces tâches incombent maintenant à l’assemblée de l’association professionnelle. Les procédures de convocation et de présentation des propositions des associations professionnelles ont été harmonisées avec celles d’AM Suisse dans le but d’éviter divers délais. 

Révision de la formation initiale
Pius Buchmann, du domaine Formation professionnelle, a prévenu les participants qu’un processus de révision de la formation initiale prendra du temps. Selon les premières estimations, l’ensemble du processus devrait durer plus de cinq ans. Pius Buchmann souligne l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes dans ce processus. Il a également souligné l’importance que revêt le soutien des entreprises formatrices notamment pour la suite. 
Pius Buchmann a appelé les participants à promouvoir nos professions, en utilisant, par exemple, du matériel publicitaire. Un autre moyen de faire connaître le métier de mécanicien/ne en machines agricoles est de participer aux championnats des métiers SwissSkills. En outre, la profession n’est pas la seule à tirer avantage : les trois premiers du classement peuvent bénéficier d’un cours de formation continue très intéressant.
Les entreprises formatrices sont priées d’attirer l’attention de leurs apprentis sur ce point.

Appareil de mesure manuel pour le support de contrôle des freins d’AM-Suisse
Pour terminer, Jean-Louis Henchoz, du domaine Technique communale et agricole, a annoncé une bonne nouvelle : un fabricant a été trouvé pour produire les nouveaux appareils de mesure manuels pour les supports de contrôle des freins d’AM-Suisse. Les appareils de mesure sont programmés et assemblés en fonction des exigences de l’utilisateur. La navigation dans le menu via l’écran tactile est intuitive, chaque étape suit une structure logique et est expliquée si nécessaire. Les points de mesure sont enregistrés automatiquement et les données sont ensuite transférées à l’ordinateur. L’appareil fonctionne avec les mêmes composants qu’avant et peut aussi être utilisé comme pour mesurer la force et la pression. 

Le projet « Freins contrôlés » comporte quelques nouveautés, telles que le modèle de formation pour le freinage pneumatique, adapté, et le cours sur le droit de la circulation routière qui correspond mieux à la pratique. Le cours de répétition a lieu tous les deux ans. Jean-Louis Henchoz s’est dit satisfait de voir que le nombre d’entreprises spécialisées dans le freinage des remorques n’a cessé d’augmenter ces dernières années et qu’on en dénombre aujourd’hui 260.

Nouveau secteur CFA
Christoph Andenmatten, directeur d’AM Suisse, a expliqué les nouveaux points du règlement des finances et des cotisations d’AM Suisse. À noter comme changement d’importance : le Centre de formation d’Aarberg (CFA) est géré comme un secteur. Lui sont attribués un règlement scolaire et un comité scolaire paritaire, composé du responsable du CFA au sein du comité central, d’un représentant du comité de Metaltec Suisse et d’un représentant de celui d’Agrotec Suisse, ainsi que du directeur d’AM Suisse et du directeur du CFA en tant qu’assesseur. Ainsi, AM Suisse se compose des secteurs Tâches générales de l’Association et Immobilier, Centre de formation d’Aarberg, Association professionnelle Metaltec Suisse et Association professionnelle Agrotec Suisse, maréchaux-ferrants y compris. Chaque secteur tient son propre compte de résultat. 

Perspectives
Jörg Studer a clôturé l’assemblée en exprimant l’espoir que l’assemblée de l’association professionnelle Agrotec Suisse et celle des délégués d’AM Suisse pourront concrètement se tenir le 28 mai, pour que tout le monde ait l’occasion de se rencontrer à nouveau physiquement. Il a adressé également ses meilleurs vœux pour la marche des affaires et la santé de chacun.
 

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